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Les prix du pétrole s’envolent…et pas uniquement

Les prix des produits de base continuent de s’emballer, ce qui est l’une des principales conséquences économiques de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine. Le prix record du pétrole brut a une nouvelle fois été battu, le Brent ayant atteint de nouveaux sommets depuis 2013 sur les marchés asiatiques le 3 mars au matin, au-dessus de 116 dollars le baril.

Le prix est maintenant de 116,83 $, soit environ 3,5 $ de plus que le jour précédent. Le brut Wti a également grimpé, s’échangeant à 114,21 $, contre 110,85 $ plus tôt dans la journée. L’Opep+, dont la Russie est membre, a résisté à la tentation d’augmenter la production pour faire baisser le prix du brut. C’est l’une des raisons pour lesquelles le prix a atteint de nouveaux sommets. Opec+ a lui-même admis que cette dernière hausse était due à des facteurs géopolitiques et non au marché.

En comparant les prix du gaz, on constate qu’ils ont continué à augmenter fortement, prolongeant leur progression depuis le début de la matinée. Les contrats à terme sur le gaz négociés aux Pays-Bas et expirant en avril sont en hausse de 13,46 % à 187,8 € par MWh.

Les bourses européennes

Ouverture positive pour les principales bourses européennes. A quelques minutes du début des échanges, la Piazza Affari marque +0,41% à 24.634 points, Francfort gagne 0,14%, Paris 0,36% et Londres 0,30%. A Piazza Affari, le Ftse Mib enregistre +0,15%. Bien acheté en prévalence à la Bourse les titres liés à l’énergie et en particulier Saipem qui gagne 5.1%. Suivi par Eni (+1,76%) et Italgas (+1,32%). Plus prudent Snam (+0,5%).

Pétrole et gaz, l’Europe paie 800 millions d’euros par jour à la Russie

Cette poussée pourrait donner un nouvel élan à la croissance des prix à la consommation tant aux États-Unis qu’en Europe. C’est pourquoi la Réserve fédérale américaine a décidé de s’en tenir à son projet de relever son principal taux de référence d’ici la fin mars. C’est ce qu’a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, malgré le climat d’incertitude généré par le conflit en Ukraine.

Avec une inflation bien supérieure à 2 % et un marché du travail robuste, nous pensons qu’il est approprié de relever la marge du taux directeur des fonds fédéraux lors de notre réunion prévue ce mois-ci”, a déclaré M. Powell lors d’une audition devant la commission des services financiers de la Chambre fédérale des représentants. Toutefois, le président de la Fed a admis que les effets à court terme sur l’économie américaine du conflit en Ukraine et des sanctions imposées à la Russie sont “très incertains”.

La Bourse de Moscou fermée pour la troisième journée

Dans ce contexte de grande incertitude, les bourses asiatiques étaient mitigées après la fermeture de Wall Street hier, avec une hausse de 1,79 % pour le Dow Jones et de 1,7 % pour le Nasdaq. Après que Tokyo a terminé en hausse de 0,70 %, l’indice Hang Seng de Hong Kong a progressé de 0,45 %, tandis qu’en Chine, Shenzhen a perdu 1,08 % et Shanghai est resté à parité. Séoul a été positif avec l’indice Kospi en hausse de 1,59%, tandis que Sydney a clôturé à 0,49%. Enfin, la Bourse de Hong Kong a rebondi et a clôturé en territoire positif : l’indice Hang Seng a gagné 0,55% à 22 467,34 points.

Les contrats à terme étaient positifs sur les bourses européennes avant l’ouverture de la session, après la hausse d’hier à Wall Street. À Francfort, le contrat à terme sur le Dax a augmenté de 0,42 %, tandis que le contrat à terme sur l’Euro Stoxx 50 a progressé de 0,34 %. Légère baisse pour le Ftse 100, à -0,07%.

L’euro a légèrement baissé dans les échanges matinaux, à 1,1097 dollar, contre 1,11 dollar hier. La monnaie commune a également baissé face au yen, à 128,36 et face à la livre sterling, à 0,8279. Le dollar a augmenté par rapport au yen à 115,66. Les prix de l’or sont toujours élevés, mais restent aux mêmes niveaux que la veille : le métal précieux est à 1 928,27 $ l’once, en baisse de 0,02 %.